Il était une fois, dans un petit village niché au cœur d’une vallée, une jeune bijoutière nommée Élise. Son atelier, perché sur une colline, offrait une vue imprenable sur les montagnes, où la lune semblait toujours veiller sur les terres. Depuis sa plus tendre enfance, Élise avait été fascinée par la lumière douce et magique de la lune. Chaque nuit, elle s’émerveillait de la façon dont l’astre argenté baignait le monde de son éclat silencieux.

Un soir d’automne, alors qu’elle travaillait dans son atelier, un étranger frappa à sa porte. C’était un voyageur solitaire, les cheveux argentés et l’air mystérieux. Dans ses mains, il tenait une petite boîte en bois sculpté. « J’ai entendu dire que vous pouviez créer des merveilles », dit-il d’une voix douce. « J’ai un désir particulier. » Il ouvrit la boîte, révélant une pierre d’un éclat particulier, presque surnaturel. La pierre captait la lumière comme si elle en était la source, une lumière douce, presque lunaire.

Intriguée, Élise accepta le défi. Elle se mit à façonner la bague en utilisant un métal rare, le carbure de tungstène, réputé pour sa dureté. La pierre, montée sur une fine monture, semblait se fondre avec la lumière. Lorsqu’elle eut terminé, la bague brilla d’un éclat pur et calme, comme une nuit éclairée par la pleine lune.

L’étranger, ému, prit la bague avec soin. « Cette bague s’appelle Clair de Lune » expliqua-t-il, « car elle porte la lumière de la lune dans le cœur de celui qui la porte. » Il déposa une bourse d’or sur le comptoir et s’éloigna, disparaissant dans la brume de la nuit.